Votre chien en souffre et cela impacte fortement votre vie. Votre chien a des comportements que vous souhaitez qu’il cesse. Pourtant, quoi que vous mettiez en place, peu importe les apprentissages, soit il continue à se comporter de certaines manières, soit il se reporte sur d’autres comportements.
En fait, tant que ses motivations, tant que les émotions sous-jacentes, sont présentes en lui, il exprimera des comportements liés à ses peurs, à ses anxiétés.
Votre chien souffre d’anxiété de solitude
Votre chien n’est pas à l’aise avec ses congénères
Votre chien a peur des humains
Les réactions qu’il a sont alors des crises de panique, des stratégies pour affronter ce qui l’effraient.
Imaginez-vous dans une pièce avec une ou deux araignées alors que vous êtes arachnophobe, avec un frelon alors que vous êtes apiphobe, sur un pont en verre alors que vous êtes acrophobe, dans un ascenseur arrêté alors que vous êtes claustrophobe.
Ce n’est pas parce que la pièce ne regorge pas d’araignées ou de frelons par exemple, que vous vous sentez mieux. Possiblement, vous vous sentez moins effrayé avec deux créatures qu’avec dix, mais de là à dire que vous êtes à l’aise, il y a du chemin.
La première aide que vous pouvez apporter à votre chien est de reconnaître que si ses comportements sont déclenchés par de la peur, il peut opter pour d’autres stratégies, pas pour d’autres émotions s’il n’est pas accompagné vers ces émotions. Soutenir votre chien ne le motivera pas à avoir plus peur. Il ne décrète pas un matin d’avoir peur d’un camion poubelle à 11h52 parce que vous l’avez rassuré la veille, ni d’angoisser en vous regardant vous préparer pour une soirée au restaurant qui fut prévue à la dernière minute. Le rassurer l’aidera à apaiser ses craintes.
Diverses causes peuvent être à l’origine de ce qu’il ressent : un manque de familiarisation, une contagion émotionnelle, une génétique sensible, une expérience négative, une santé fragile, un âge vieillissant…
Pour aider votre chien, à K9 Voice, je respecte son rythme. Cela signifie que si lors d’un exercice où il est question d’approcher des chiens par exemple, cela s’avère trop difficile pour lui une distance de 5 mètres, je le laisse à 5,5 mètres. Certains chiens vont avoir des réactions physiologiques qui peuvent être fortes et durer plusieurs heures, voire plusieurs jours. Je préfère un chien qui prend son temps pour réduire la distance, qui conserve une santé physique saine, et demeure motiver à poursuivre ses progrès. Vous ne me verrez pas mettre votre chien au milieu d’une rivière, même s’il y a pattes, avec une muselière au cas où il se débatte, juste pour lui prouver qu’il n’y a pas de danger dans la rivière. Potentiellement, je peux faire cesser les comportements qu’il avait auparavant en agissant ainsi. Pour autant, ai-je traité ce qui les motiver ? Ai-je gagné sa confiance ?
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