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Les croisements entre chiens

Quand vous vous promenez, si d’autres humains souhaitent passer, et qu’il y a suffisamment d’espace, vous poursuivez votre route. Par contre, si sur le chemin ou le trottoir que vous empruntez l’espace est réduit, vous regardez les diverses possibilités que l’environnement vous offre.

Pour que des chiens se croisent poliment et le plus sereinement possible, certains paramètres sont à prendre en compte.

La longueur de la laisse/longe

Eh oui ! La taille, ça compte !

chiens en laisse se rencontrent

En laisse (donc moins de 2 mètres), si le croisement aboutit à une rencontre, il est préférable qu’elle ne dure que le temps de se sniffer l’arrière. Avec le peu d’envergure que cette longueur octroie aux chiens, quel que soit leur rapport à leurs congénères, quelle que soit leur tempérament, ils ne sont pas en mesure de communiquer à leur façon. La communication est alors tronquée et biaisée, risquant une mauvaise interprétation de la part de l’autre. Que les deux ou un seul soit en laisse, il est recommandé d’appliquer cela ainsi.

S’il y a longe (au moins 5 mètres) et/ou liberté, le croisement peut être serein si les chiens sont à l’aise. Si un ou les deux sont en longe, il est important qu’elles demeurent détendues et les plus lestes possible afin de ramener à un minimum d’équité pour que les chiens soient en mesure de communiquer sans ambiguïté.

Quand le croisement est compliqué…

Quelles que soit les appréciations des chiens qui se croisent, un environnement étroit, qui réduit l’espace, peut en conduire un ou les deux à s’écarter (au risque de se retrouver sur la route ou dans des broussailles) ou à se chercher querelle pour que l’autre s’écarte.

L’un (ou les deux) peut vivre des émotions négatives à la vue d’un congénère. Il peut s’agir de peur, d’un handicap qui le met en mal-être. La proximité du croisement exacerbe l’émotion ressentie. Quand un chien n’a pas de solution de repli, il lui reste la tétanie ou la contre-attaque. 

Il est essentiel de garder à l’esprit que cet instant la réaction d’un chien (aboiements, tirer sur la laisse, grogner, ne pas être attentif aux appels de l’humain, avoir de la pilo-érection, paraître plus gros car les muscles se tendent) n’est pas volontaire : elle est physiologique et engendrée par l’émotion (incontrôlable). Toutou ne choisit pas de se mettre dans cet état. 

Que faire quand l’environnement rend un croisement complexe ?

J’ai une forte empathie pour les humains qui guident un chien qui éprouve des difficultés à voir ou croiser un congénère. C’est tout autant difficile pour eux que pour leur chien : le voir en mal-être, subir le jugement des autres individus, surveiller les environs pour anticiper, être vigilant à chaque instant. Que leur chien opte pour la fuite, reste figé, choisisse de contre-attaquer, leur chien n’est pas « méchant », il vit un mauvais moment.

chien en laisse se rencontrent

Quand le chien a besoin d’espace pour faire des croisements et que l'environnement est restreint :

  • utiliser les voitures garées pour se protéger et laisser l’autre chien passer,

  • demander à l’humain dont le chien est en stress ce qui peut aider son chien,

  • demander à l’humain qui avance de patienter quelques secondes sur le côté,

  • observer l’environnement et utiliser les espaces qui permettent un éloignement le temps que l’autre passent.

Le temps qu’un chien tolère les croisements avec ses congénères, il arrive que certaines situations ne soient pas anticipables ni contrôlables. L’environnement et les apprentissages enseignés lors de séances amusantes peuvent devenir vos alliés. 

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