À moins de les inviter sur un divan à nous exposer leurs déboires sur la condition canine dans une société humaine, il nous est nécessaire de comprendre les chiens dans leurs émotions, dans leurs expressions, et aussi absence d’expression parfois.
➡️ Un des moyens que nous avons est d’apprendre, comprendre, et observer leur langage corporel et les motivations de leurs comportements.
En fonction des contextes, certains chiens peuvent opter pour des comportements de déplacement (comme se gratter ou s’étirer face à un inconfort), pour des vocalises élevées (que ce soit un poil tiré pendant le brossage ou une mouche passée à côté par surprise), pour des mouvements rapides (courir dans tous les sens ou se planquer rapidement derrière son maître). À l’inverse, d’autres chiens seront peu expressifs, que ce soit dans leurs comportements et/ou leurs vocalises.
Peut-on en déduire que les premiers ont des émotions plus intenses que les autres 🤔 ?
C’est là que le bât blesse, car pas du tout ! Seule une analyse biologique poussée nous permettrait de déterminer lequel ressentirait un stress, un besoin de s’adapter biologiquement et cognitivement à son environnement et ses changements.
Lors d’une visite chez votre vétérinaire, lors d’un rassemblement où des êtres sont agités, votre chien vous paraît « calme », plus posé qu’à l’habitude… Avez-vous observé si son regard est dans le vide ? Si ses muscles sont tendus ? Si son corps est bas ou haut et raide ? Si ses déplacements sont lents ? Si son attention est toute concentrée sur un élément ?
Un chien qui se fige, qui ne trouve plus de solution, qui est tendu, qu’il s’apprête à mordre ou à se faire pipi dessus, aura autant toute mon attention que le chien qui aboie en bout de laisse.
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